L’ave­nir du diag­nos­tic en can­cé­ro­lo­gie – Pers­pec­tives des as­su­reurs-vie

Contexte14 novembre 2019

Les avancées décisives en oncologie, nous les devons à la biologie et à l’immunologie des tumeurs. Pour les assureurs-vie, se pose néanmoins le problème des surdiagnostics et de l’antisélection.

L’effervescence actuelle en oncologie, nous la devons aux avancées décisives réalisées en biologie et en immunologie des tumeurs. Cette nouvelle compréhension du rôle du système immunitaire lors de l’apparition de tumeurs, de leur croissance ainsi que lors de la formation de métastases devrait déboucher sur le développement d’un certain nombre de nouvelles immunothérapies au cours des prochaines années. Les médicaments relevant du groupe des inhibiteurs de checkpoint sont déjà la solution thérapeutique pour toute une série de tumeurs. Les inhibiteurs de checkpoint permettent une espérance de vie plus longue, voire des rémissions à des stades avancés, par exemple dans le cas d’un mélanome malin avec métastases. Les assureurs-vie profitent de la baisse de la mortalité due au cancer grâce au diagnostic précoce et aux nouvelles thérapies. Afin d’être armés pour l’oncologie moderne, les assureurs-vie se penchent aussi sur le problème du surdiagnostic (pseudo-maladie) et de l’antisélection en s’appuyant sur les tests prédictifs. Cet article résume un exposé présenté lors du 8e forum sur l’examen du risque en assurance de personnes qui s’est tenu l’été 2019 à Zurich.

Infoméd 2019/6: