L’effet de la valeur ajoutée dont bénéficient d’autres branches s’élève à presque CHF 18 Mrd

26 novembre 2020

En raison des interdépendances économiques, l’activité d’une entreprise profite, par ricochet, aux entreprises dans d’autres branches. La demande en prestations intermédiaires déclenche des impulsions positives auprès des sous-traitants tout au long de la chaîne de valeur ajoutée. Une partie non négligeable des dépenses de consommation faites par les salariés profite au commerce et à l’industrie domestique. Ainsi, l’activité commerciale des entreprises du secteur financier crée de la valeur ajoutée dans d’autre branches.

Chapitres

Valeur ajoutée brute nominale (en Mrd CHF)

Secteur financier : En 2019, la valeur ajoutée totale attribuée au secteur financier était de CHF 88 Mrd, effets indirects compris. Depuis la révision de la Comptabilité nationale, le montant des prestations intermédiaires acquises par le secteur financier se trouve minoré. Par conséquent, les effets indirects sont inférieurs aux estimations comprises dans l‘étude établie l’année dernière.

Assurances : Les assurances achètent une partie substantielle de leurs prestations intermédiaires auprès des banques. La valeur ajoutée ainsi générée n’est pas prise en compte lors du calcul des effets indirects, car elle est déjà comprise dans les effets directs des banques. Les banques procèderont de manière analogue pour la demande en services d’assurance ; toutefois, cela pèse moins dans la balance. Ceci est d’ailleurs la raison principale pour laquelle l’effet multiplicateur auprès des assurances est moins significatif qu’auprès des banques.

Importance directe et indirecte du secteur financier dans l’économie nationale

2019
Valeur ajoutée brute nominale en Mrd CHF
Banques, y compris les autres services financiers similaires aux banques
Assurances, y compris les autres services financiers similaires aux assurances

Source : BAK Economics