Fo­rum ro­mand 2019 : Di­gi­ta­li­sa­tion ou ob­so­les­cence pro­gram­mée de cer­taines tâches

Dans le futur, les hommes et les robots feront-ils bon ménage ? Quelles compétences seront recherchées par les entreprises ? Les relations avec les clients devront-elles être repensées ? Des questions qui restent ouvertes, mais auxquelles les intervenants de l’économie, du politique, des mondes de la recherche et des milieux académiques ont apporté de sérieuses pistes de réponses. Le Forum romand ASA 2019 a été l’occasion de se pencher sur les défis liés à l’évolution du monde du travail. 

Les enjeux sont grands, mais les messages délivrés par les intervenants de la soirée sont remplis d’optimisme. Pour Marco Salvi (Avenir Suisse), il ne fait aucun doute : les nouvelles places de travail dans de nouvelles professions générées par l’innovation compenseront les postes supprimés dans des professions déjà existantes. Kai-Nicholas Kunze (LINGS, powered by Generali) insiste sur la nécessité de se rapprocher toujours plus du client, de l’intégrer (voire co-créer avec lui), afin de développer une offre répondant toujours davantage aux besoins de ce dernier. Quant à Isabelle Chappuis (Future Skills LAB), elle relève que l’obsolescence des compétences figure parmi le top 3 des préoccupations des responsables RH en Romandie. Pour répondre aux besoins dans notre futur proche, son équipe travaille justement à identifier les sentiers de transition permettant de passer de métiers sur le déclin à des métiers d’avenir.